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Séance sportive

Échauffements [ShowHo]



_ Oh mon Dieu ! ris-je de bon coeur, allongé dans mon lit.

Je me rappelle avoir pris cette photo à Paris. Kyunnie s’était amusé à faire une pose ridicule, alors forcément j’étais obligé d’immortaliser ça.

Je prends vraiment des photos de tous et n’importe quoi.

Mais combien y en a-t-il ?
Je prends en mode rafale sans le remarquer ?

Quel idiot.

Oh ! J’avais complètement zappé avoir ce cliché dans ma galerie !
Je me rappelle l’avoir pris après un entraînement, alors qu’il s’était déshabillé pour aller à la douche.

J’adore la petite ligne de poil sur le torse de Hyunwoo, c’est vraiment trop adorable. On en avait discuté avec Minhyuk, il me soutenait qu’elle ne montait pas si haut, alors je me suis empressé de lui prouver le contraire, et avec preuve à l’appui.

Le corps de Hyunwoo est vraiment très beau, et je trouve ça complètement absurde, parce que je ne m’en suis rendu compte que très récemment.

Depuis que nous nous entraînons pour “Mirror”, en fait.

C’est idiot, il m’a fallu ce duo pour que le déclic se fasse, alors qu’il a toujours été magnifiquement sculpté.

Et je le savais déjà, mais je ne m’y étais jamais attardé plus que nécessaire.

Sans doute parce que d’habitude on danse à plusieurs, alors je ne le regarde pas forcément.

Mais ça fait quelques mois maintenant que c’est devenu le cas.

Je l’observe lorsqu’on s’entraîne à la salle de danse ou de sport, et même lorsqu’il mange, dort, ou se douche.

J’aurais dû prendre son corps entier en photo.

J’aime beaucoup son corps, il n’a aucune imperfection, vraiment.

Et Dieu sait que j’ai cherché.

Comme un idiot, je me suis mis en tête de lui en trouver absolument une, parce que ce n’était pas humainement faisable, mais après avoir vérifié à de nombreuses reprises, il m’a été forcé d’admettre qu’il n’en avait réellement aucune, que ce soit sur son corps, comme sur son visage.

Je ne sais ni pourquoi ni comment j’ai attrapé cette obsession malsaine, mais une chose est sûre, c’est que maintenant, je ne peux plus oublier ces détails.

J’en viens même à le jalouser.

Je suis vraiment bizarre. Heureusement que personne ne peut lire dans mes pensées.

Pourquoi j’observe encore cette photo, d’ailleurs ?

J’ai quand même réussi à photographier le petit “v” formé par ses hanches, ainsi que le dessus de ses poils pubiens.

Oh wow, ok ok, cette histoire va beaucoup trop loin !

Qu’est-ce qu’il me prend, bordel ?

Le téléphone balancé quelque part dans mon lit, je soupire, désespéré par mes actes invraisemblables.

Oh c’est pas vrai !

Merde, merde, merde !

Non, non, non, non, c’est pas possible !

Putain !

Je bande !

Oh j’y crois pas !

Non !

Non, non !

Ne prends pas ton téléphone Hoseok !

Tu sais que ce que tu fais est mal !

Bordel.

Arrête ça !

Non !

Ne descends pas ta main plus bas !

Stop !

Ne glisse pas dans ton boxer !

Pitié Hoseok, surtout pas en regardant la photo de ton leader.

Non, non, non, par pitié.

_ A-Ah, m-merde, gémis-je, les doigts entourant mon sexe dressé pour lui infliger de lents mouvements de haut en bas.

Un oreiller sur le visage, je tente, après avoir imprimé l’image de Hyunwoo dans mon esprit, de jouir le plus silencieusement possible, d’une masturbation de plus en plus rapide.

Les images du plus vieux dansant dans mes pensées me font gonfler un peu plus entre mes doigts, tandis que les autres maintiennent difficilement l’oreiller contre moi.

« J’ai envie de toi Hoseokkie. Laisse-moi te toucher, s’il te plaît »

Laisse-moi te caresser Hyunwoo.
Laisse-moi te toucher.

Touche-moi, par pitié.

« Laisse-moi te prendre Seokkie »

Putain.

C’est pas vrai.

J’ai éjaculé en imaginant mon leader me-

C’est pas bon, pas bon du tout.




_ Hoseokkie ? pose timidement le leader, assis sur le banc de musculation.

_ Mmh ? demandé-je à mon tour, distrais, couché sur le tapis d’exercice, la respiration irrégulière.

_ Ça ne va pas ? Ça fait quelques jours que tu as l’air, commence-t-il, maladroitement, le regard fuyant.

_ L-l’air ? continue-je alors, l’esprit totalement retourné, tout comme mon estomac.

_ Distant, conclut-il, peiné.

_ Oh, soufflé-je simplement, à court de justification plausible.

_ Est-ce que j’ai fait ou dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? s’inquiète-t-il, en trouvant le chemin jusqu’à mon regard.

Me parler ?

Me regarder ?

Me toucher, même sans faire exprès ?

Respirer ?

_ Non non t’inquiète, je suis juste fatigué, je vais à la douche, esquivé-je, en quittant la salle à pas pressés.

Je ne pensais pas que mes pensées me ruineraient autant la vie.

Je l’observais déjà bien trop depuis ce duo, mais depuis ce truc dans ma chambre, c’est devenu totalement invivable !

Je me sens tellement honteux.

J’ai pensé à mon ami de manière obscène, et ça me ronge de l’intérieur. Je n’arrive plus à le regarder dans les yeux, c’est horrible. Et le pire ! Le pire, c’est que ce n’est même pas ça le plus grave !

Ce qu’il y a de plus grave, c’est que depuis cette soirée-là, je ne fais qu’imaginer Hyunwoo nu.

Nu et désirable.

Désirable et provocant.

Provoquant et dangereux pour ma santé mentale.

Je n’arrive plus à faire comme avant.

J’ai envie de lui, et c’est tellement horrible à dire, parce que je ne peux pas le nier !

C’est si évident !

Je n’ai jamais eu peur de dire que je pouvais aimer quelqu’un, peu importe son sexe, mais je n’aurais jamais cru que la personne qui me plairait le plus serait un ami que je connais depuis des années, un hyung que je respecte et qui m’apprend et m’aide chaque jour de ma vie.

Qu’est-ce que je suis censé faire, bon sang ?

Quelle est la meilleure solution ?

Y en a-t-il seulement une ?

Ma tête va exploser.

Mon entre-jambes aussi.

Je manque d’avoir une érection à chaque répétition que nous faisons, je ne le lâche plus des yeux, et si avant je trouvais ses petits poils adorables, maintenant ils m’obsèdent, ils... m’excitent.

Sans compter que j’ai une vue entière de ses fesses et son sexe après chaque séance de sport.

Je vais bientôt finir par craquer, et j’ai tellement peur de ça. Je ne veux pas qu’il s’éloigne de moi, je ne veux pas perdre son amitié, je ne veux pas lui faire du mal.

Il faut que j’évacue ce manque sexuel au plus vite, parce que sinon je vais déborder, et ce ne sera bénéfique pour personne.

Il ne faut pas qu’il sache. J’en aurais trop honte, et surtout, je ne veux pas que notre relation change.




_ Hyunwoo,marmonné-je, les doigts entremêlés et le regard fixe dans le vide. Comment tu fais pour combler, t-ton manque affectif ? bafouillé-je, le rouge aux joues, assis sur le parquet de la salle de répétition.

_ Je vous laisse me faire des câlins, dit-il nonchalamment, et s’étirant face aux miroirs.

_ Non. Je ne parle pas de ce type d’affection, précisé-je, de plus en plus mal à l’aise.

Ne soit pas gêné Hoseok, tu as déjà eu ce genre de conversation plusieurs fois, ça a toujours été naturel et sans prise de tête, alors reste naturel, par pitié.

Fait comme si c’était banal, comme ça peut l’être d’habitude.

Dis-toi que ça l’est.

_ Oh, je vois, répond-il en y réfléchissant un peu plus. J’imagine que je fais comme tous les célibataires, souffle-t-il en haussant les épaules.

_ Tu-

_ Je me masturbe, oui.

_ Oui, évidemment, ris-je, sardoniquement. Et tu n’as pas, disons, d’autres astuces, pour, tu sais, calmer tes ardeurs, tenté-je ensuite.

_ Pas vraiment, je me contente de ça, malheureusement. Pourquoi, ça ne te suffit pas à toi ? demande-t-il alors, toujours aussi naturellement.

_ C’est pas ça, c’est juste que ces temps-ci, mon esprit est plus, disons sensible, ce qui fait que j’ai l’impression d-de, de bander pour un rien, toussoté-je, les mains moites. Enfin bref, ça va sûrement finir par passer, râlé-je, en filant vers la douche, mon nouveau refuge.

Et pour répondre à ta question, non, ça ne me suffit pas Hyunwoo.

Ça ne me suffit pas, parce que depuis une semaine, tu es devenu mon fantasme.

Et tu sais quoi Hyunwoo ?

Avoir son fantasme dans le même appartement, tous les jours, ce n’est vraiment pas la situation la plus facile au monde.

Tu sais à quel point c’est dur pour moi ?

Je dois déjà me faire à l’idée que ma frustration sexuelle est devenue tellement conséquente, que j’en viens à être excité par un homme, alors que ça ne m’était encore jamais arrivé, mais si en plus de ça, l’objet de mes frustrations partage mes séances sportives, et se balade sans pudeur totalement nu sous mes yeux, là, vraiment, je vais finir par péter les plombs.

Tu ne sais pas tout ça Hyunwoo, mais là, tout ce qui m’empêche de te sauter dessus, c’est ma peur de te perdre.

Si je n’avais pas cette peur d’être rejeté, homme ou non, je t’aurais déjà chopé dans cette foutue salle de sport, et à de très nombreuses reprises.

S’il te plaît, Hyunwoo. Je sais que c’est encore quelque chose d’inconnu pour toi, comme ça l’était pour moi il y a de cela quelques semaines. Mais par pitié, envois-moi un signe. N’importe lequel, n’importe quoi. Je t’en supplie, prouve-moi que peu importe ce qu’il se passe entre nous, rien ne nous éloignera l’un de l’autre.




_ Eh merde ! m’énervé-je soudain, en plein milieu de la chanson qui passe dans les enceintes de la salle.

J’en ai marre. Cette danse va me tuer.

Ce putain de miroir ne fait que me renvoyer la danse sensuelle de mon leader, tout comme il me renvoie le reflet de ma lamentable existence, et ce, chaque foutu jour.

C’est de pire en pire.

Qu’a-t-il fait de plus aujourd’hui Hoseok ?

Tu saurais me le dire ?

Il est toujours aussi sexy, toujours aussi beau, toujours aussi transpirant, et moi, je suis toujours aussi faible et impuissant face à mon corps instable.

Je vais devenir fou, je n’en peux vraiment plus.

_ Tout va bien ? Tu veux qu’on fasse une pause ? demande-t-il, en arrêtant la musique.

_ Non. Non, tout ne va pas super bien, soupiré-je, agacé par moi-même.

_ Et, est-ce que, est-ce que je peux faire quelque chose pour t’aider ? pose-t-il, semblant impuissant.

Baise putain de moi.

Après un énième soupir, je me frotte rageusement le visage, en partant m’asseoir sur les bancs, posés au fond de la salle.

_ Être moins toi ? marmonné-je, en m’appuyant contre le mur froid derrière moi.

Ses sourcils se froncent, et il n’ose pas me rejoindre, l’incompréhension se lisant complètement en lui.

_ C’est à cause de moi que tu ne vas pas bien ? s’enquit-il alors, inquiet et attristé.

_ Oui, finis-je par souffler. C’est à cause de toi que je ne vais pas bien, claqué-je, en écartant les jambes, pour que la bosse que forme mon jogging au niveau de l’entre-jambes soit bien visible.

Ses oreilles deviennent rouges, signe de gêne, et ses doigts fourragent le bas de sa chevelure.

Il ne sait ni quoi dire, ni quoi faire, tout comme moi d’ailleurs.

Je n’aurais peut-être pas dû être si franc, mais je n’en peux vraiment plus.

Si ça continue comme ça, je vais finir par m’éloigner de lui parce que je n’arriverai vraiment plus à me contrôler, et ce n’est pas ce que je veux.

Alors, d’un côté comme de l’autre, s’il décide de s’éloigner, autant qu’il le fasse en sachant la vérité.

_ Tu veux dire, commence-t-il plus qu’hésitant.

_ Que depuis quelques semaines, je n’apprécie plus ton corps de la même manière, avoué-je, en fixant le parquet, les joues bouillantes.

_ Oui, ce n’est pas la première fois qu’il t’arrive ce genre de problème, je l’ai déjà remarqué, place-t-il timidement, en parlant de mon érection. Mais je ne pensais pas que c’était à cause de moi, baragouine-t-il, en finissant par se racler la gorge, réellement mal à l’aise.

_ Rien n’est de ta faute, soupiré-je.

_ Pourquoi d’un coup ? questionne-t-il soudain, en s’asseyant à mes côtés.

Son reflet dans le miroir me permet d’observer à quel point il est gêné, les mains entrelacées, les bras posés sur ses cuisses, le visage dirigé vers le sol.

Après avoir pris une grande inspiration, je me décide à lui répondre.

_ Je faisais le tour de mes photos la dernière fois, dans ma chambre, et je suis retombé sur la photo de toi que j’ai fait de ton torse, tu sais, celle pour montrer à Hyukkie, dis-je, nerveux. Je ne sais pas pourquoi ce soir-là. Peut-être que c’était la fatigue, ou peut-être que j’étais vraiment en manque d’attention, mais, je me suis rendu compte d’à quel point tu étais magnifique, confié-je, en toussotant pour masquer ma gêne grandissante. Bref, disons qu’une chose en entraînant une autre.

_Tu t’es masturbé en pensant à moi, conclut-il.

_ O-oh, bafouillé-je, étonné de sa nonchalance. O-oui, on peut dire ça, murmuré-je, les mains pinçant nerveusement mes cuisses.

_ Et depuis ce soir-là, je n’ai fait que t’exciter un peu plus chaque jour ?

_ C-c’est ça.

Il ne dit plus rien ensuite.

Plus rien, durant de très, très longues minutes.

C’est bon, je crois qu’il est temps pour moi de passer un peu moins de temps avec lui.

Quand je pense qu’à cause d’une simple photo, je viens de perdre mon meilleur ami.

_ Attend ! me stoppe-t-il dans mon geste, en posant sa main brûlante sur ma cuisse.

Je me repose correctement sur le banc, et observe sa main pincer délicatement ma peau, abasourdis de son geste.

_ Est-ce que tu veux qu’on essaye ? questionne-t-il, en posant ses iris sombres sur moi.

Mes yeux trouvent difficilement les siens, et les sourcils froncés, je le questionne du regard.

_ Tu bandes toujours, explique-t-il, en glissant ses doigts du début de mon genou au haut de ma cuisse.

Ne me voyant pas réagir, son index actionne une pression contre mon érection enfermée dans le tissu de mon bas. Je couine sous la surprise, et me redresse, légèrement choqué par ses actions.

_ Ça coûte quoi d’essayer ? Après tout, c’est un besoin naturel, qui est plus agréable à pratiquer à deux, dit-il simplement, en massant mon membre à travers mes couches de vêtements.

Je gémis instinctivement, et plaque la paume de ma main contre ma bouche, affreusement gêné d’avoir sorti un son si aigu.

Il pouffe sans discrétion, et glisse d’un geste brusque sa main à l’intérieur de mon pantalon de survêt’.

C’est si bon, mon Dieu.

Je fais la même chose pratiquement tous les jours, mais j’avais oublié à quel point cela pouvait apporter bien plus de sensation quand ces attentions venaient de quelqu’un d’autre.

L’arrière de ma tête se pose contre les briques du mur, et je sers avec force le bord du banc sur lequel j’ai les fesses posées.

_ C’est un oui ? insiste-t-il en arrêtant tout mouvement.

Je me redresse légèrement, les yeux à moitié clos, et observe ses prunelles emplies de désir.

_ Continue, susurré-je, en me posant de nouveau contre la paroi derrière moi, les paupières définitivement fermées.

Ses allers et venues sur mon érection se font plus brutes et rapides, et entre mes très audibles gémissements, j’entends qu’il essaye de me poser une question.

_ Seokkie, a-t-il l’air de répéter.

_ Mmh ? me contenté-je de répondre, déjà perdu dans les méandres du plaisir.

_ Tu veux qu’on aille jusqu’où ? dit-il, sérieux.

Je me reconcentre sur son visage sérieux, et réfléchis quelques instants.

Ses cheveux en bataille, la sueur collant son front, ses lèvres si pulpeuses, sa main dans mon jogging.

Bordel.

Tout ça me fait perdre complètement la tête. J’en viens presque à voir flou.

Jusqu’où je veux aller ?

Peu m’importe, je m’en fous complètement. Qu’il me conduise où il veut, pourvus que ma jouissance perdure.

_ Je n-n’en s-sais rien, bredouillé-je, en ondulant le bassin pour lui suggérer de reprendre ses coups de poignet, qui ont cessés depuis bien trop longtemps.

_ Il faut que je sache Hoseok.

Combien de temps va-t-il encore insister ?

Pris d’impatience, j’enlève sa main de mon pantalon, le chevauche d’un geste rapide et assuré, glisse les bras autour de sa nuque, les doigts emmêlés dans les cheveux retombant sur celle-ci, et colle sauvagement mes lèvres aux siennes.

Je ne sais franchement pas ce qu’il me prend, mais goûter à sa bouche si pulpeuse, me fait bien plus d’effet que tout ce qu’on a bien pu faire jusqu’ici.

Ses lèvres sont parfaites.

Ses mains agrippent presque instinctivement mes fesses, et je me délecte de la douceur et tendresse de ses croissants de chair.

Mon corps danse contre le sien sans m’en avoir demandé la permission, tandis que lui enfonce ses mains dans mon boxer, pour toucher à même ma peau sensible, mes fesses, qui ont l’air de réellement lui plaire.

_ Tu aimes ? m’amusé-je à lui demander, en remuant le popotin.

_ Tu as le cul le plus merveilleux du monde, conclut-il, en massant celui-ci avec force et envie, tout en glissant sa langue entre mes lèvres, avec une aisance à couper le souffle.

Nos langues s’enlacent avec une fièvre incandescente, et mon bassin est lui aussi prit d’un brûlant désir. Ce dernier remue lascivement contre le sien, et au bout de plusieurs minutes, son excitation commence à elle aussi se faire sentir.

Nos érections se frottent l’une à l’autre, à travers leurs étaux de tissu, me faisant perdre le peu d’esprit qu’il me restait encore.

Je lui enlève son haut sans manche, et embrasse la peau collante et bouillante de son cou. Mes lèvres se collent à tout ce qu’elles peuvent atteindre. Ses épaules, ses clavicules, le début de ses pectoraux.

Mes mains parcours en même temps de long en large son torse musclé et halé, et tout en remontant mordiller son cou, j’entre l’une d’elles à l’intérieur de son sous-vêtement. Il se redresse et soupire de bien-être, en sentant son sexe se faire enlacer de mes doigts.

Il agrippe avec un peu plus de pression mes globes de chair, et ondule à son tour les hanches, pour nous offrir plus de sensation.

Ses soupirs rauques me font gonfler davantage dans mon jogging, et je m’enivre de ce son si mélodieux et excitant.

Nous nous frottons érotiquement l’un à l’autre durant un moment qui semble s’apparenter à une éternité. Ce moment est calme, délicat, sensuel. Rien n’est brusque, sauvage, et j’apprécie vraiment ça.

J’avais peur que notre libido insatiable ne nous force à n’être que des bêtes en rut, mais je m’étais trompé. Encore une fois, nous pensons et réagissons de la même manière, et j’en suis pleinement satisfait. Je n’en apprécie que plus le moment.

Tout en plongeant de nouveau sa langue à l’intérieur de ma cavité buccale, Hyunwoo passe l’une de ses mimines devant moi, et empoigne directement mon membre gorgé de sang pour lui infliger sans attendre de puissants coups de poignet. Mes gémissements montent de plusieurs octaves en un temps-record, alors que sa vitesse ne fait qu’augmenter. La tête nichée dans son cou, mon bras autour de sa nuque l’étouffe pratiquement, et je mords son épaule pour essayer d’amoindrir le volume de mes geignements de plaisir.

Je me frotte à lui si fort que j’ai cette impression que nos corps fusionnent.

Ma masturbation sur son sexe tente d’imiter sa vitesse, nous faisant crier notre bonheur d’un même écho.

_ Ah ! H-Hyunwoo, jouis-je, au bord de l’explosion.

Au bout de plusieurs minutes de manipulation en tous genres, je finis par éjaculer dans mon boxer, dans un hurlement à la limite du possible, tout en tremblements violents.

Ma tête se pose sur son épaule, et je soupire bruyamment, pour tenter de reprendre un peu plus vite mes esprits.

_ Seokkie, souffle mon amant, au creux de mon oreille. S’il te plaît, aide-moi.

Ma main se resserre autour de son membre encore dur, et mes allées et venues sur celui-ci se font lentes mais fortes. Il gémit de sa voix grave et sensuelle, tout en s’accrochant de nouveau à mes fesses, les souillant par la même occasion de mon propre liquide éjaculatoire.

Il les malaxe et écarte comme s’il tenait une boule antistress, et cette comparaison me fait sourire comme un idiot, les lèvres posées contre sa mâchoire, que je lèche avidement de temps à autre.

Dans un gémissement un peu plus aigu, il finit par éjaculer à son tour dans ma main, la tête basculée contre les briques, et le corps prit de spasme.

_ Ah, m-merde, Hoseok, dit-il dans un râle puissant, en gardant ses mains sur mon cul.

Je souris contre son cou, et calme ma respiration petit à petit. Nous ne bougons pas, sans doute pour ne pas casser ce moment de plénitude.

Ses bras se déplacent, pour venir simplement enlacer mon torse, et l’une de ses mains commence à caresser tendrement mon dos.

Je suis si bien en cet instant, collé contre lui, ses bras autour de moi.

Je pourrais rester dans cette position pendant des heures, tant cette sphère intime autour de nous m’apaise et me réconforte.

_ Alors ? questionne-t-il après avoir repris totalement son souffle.

_ Beaucoup mieux à deux, souris-je contre la peau sensible de son cou.

_ C’est aussi ce que je me dis, pouffe-t-il en caressant cette fois-ci mes cheveux. Allons à la douche, suggère-t-il en m’aidant à me lever.

Je hoche simplement la tête, tout en le tirant par le poignet jusqu’à l’une des cabines, où l’on prend une douche rapide, un sourire timide et amusé tout du long.

Nous avons ensuite rejoint le dortoir, comme si rien n’avait jamais changé entre nous, mêlant silence rassurant et discussion banale.

Je me suis ensuite contenté de manger, avant de rejoindre mon lit, l’esprit rassuré.




_ Finalement, je suis content que ce soit toi qui aies gagné cette chambre, susurre-t-il, le visage enfoui dans mes cheveux.

_ Oui, une vraie chance, ricané-je, en collant ma langue à la sienne, son corps se frottant au mien. Tu es sûr que personne ne va entrer subitement ? paniqué-je, peu rassuré.

_ Non, ils sont tous occupés à autre chose, ne t’inquiète pas, marmonne-t-il tout en mordant et léchant mon cou.

_ C-certain ? geins-je, la tête basculée en arrière.

_ À 98 %.

Sa langue et ses dents titillent mes clavicules, avant de finir par maltraiter mes boutons de chair, que je ne savais pas si sensibles.

Mon corps est pris de violents frissons, il se contorsionne dans tous les sens, alors que mes soupirs d’aises commencent à se transformer en quelque chose de plus volumineux.

Mes doigts agrippent ses cheveux, tandis qu’il descend encore, jusqu’à trouver mon nombril. Mon ventre se contracte sous le plaisir qui m’inonde, et finalement, tout en caressant mon sexe déjà dur d’une main, il remonte, en alliant sillons de salive et râpement de dents. Il m’offre ensuite un baiser intense et humide, tout en me masturbant avec lenteur et parcimonie.

Mon bassin ondule instinctivement à la recherche de plus de sensation, le laissant sourire dans notre baiser.

_ Ton corps me hurle de le satisfaire, mais tu es si expressif Seokkie, s’amuse-t-il à dire, les doigts caressant l’intérieur de mes cuisses.

_ Tu me rends fou Hyunwoo, soupiré-je, la respiration hachée. Tu sais comment m’exciter, comment me faire jouir, haleté-je, appréciant un peu trop ses mains parcourant le bas de mon corps. Tu es sûr de n’avoir jamais touché un homme auparavant ?

_ Jamais, claque-t-il. Mais je te connais bien, et je suis un homme aussi, je sais ce qu’on peut aimer.

_ Tu as raison, susurré-je, en passant par-dessus son corps, le surplombant entièrement. On se connaît par coeur, souris-je malicieusement. Fais-moi plaisir Hyunnie, montre-moi comment on jouit silencieusement.

Il arque un sourcil, curieux, et son regard devient brûlant lorsqu’il sent la pression plus forte qu’exercent mes fesses contre son érection. Il soupire bruyamment, les mains fermement agrippées à mes cuisses, les paupières à moitié closes.

Il savoure chacune de mes caresses sur sa peau, comme si c’était la dernière fois qu’on faisait ce genre de chose.

Comme si envisager d’arrêter m’avait une seule fois effleuré l’esprit.

Je veux qu’on continue de se faire du bien, je veux aller plus loin avec lui, toujours plus loin.

Je veux que nos moments intimes ne s’arrêtent jamais. J’en suis bien trop accro. Je veux qu’il me fasse gémir, mais avant tout, ce que je veux ce soir, c’est le faire gémir, et par n’importe quel moyen.

Rien ne me dégoûte avec lui, je veux tout tenter, et apprécier ses attentions sans avoir de préjugé ou d’inquiétude.

Bien décidé à lui faire crier mon prénom, je mordille son lobe d’oreille tout en lui griffant sensuellement le ventre et les côtés de son torse.

Ses râles commencent à se répercuter contre mes tympans, et nos bassins dansent un slow de plus en plus lancinant.

Ma langue prend plaisir à découvrir son lobe, le suçant de temps à autre, et finalement, je me redresse, pose mes mains sur ses pectoraux, et l’observe de toute ma hauteur. Ses doigts s’enfoncent pratiquement dans mes poignées d’amour, tant l’excitation le dévore, et alors que mon cul se frotte toujours érotiquement contre sa verge, sa patience atteint ses limites.

_ Hoseok, susurre-t-il d’une voix si basse et dominante.

Ses iris me transpercent, quintuplant les frissons courant sur mon échine, et en un sourire amusé, je me place à quatre pattes, pour descendre lentement tout en baiser, de son front à son bas-ventre, en passant par son nez, sa bouche, son menton, son cou, ses tétons, que je n’hésite pas à suçoter, durant de longues minutes, en terminant par la peau de son ventre, juste à côté des petits poils sous son nombril, que je me régale à mordiller.

_ Tu me connais bien toi aussi, grogne-t-il, alors que je souffle contre son épiderme, les yeux fermés, la bouche entrouverte et la tête enfoncée dans le coussin.

_ Bien plus que tu ne le penses Hyunwoo hyung, souris-je en léchant son érection à travers son seul vêtement.

Son boxer s’humidifie, mêlant sûrement salive et liquide pré-séminal, collant ainsi le tissu à sa peau.

La forme de son pénis est parfaitement dessinée sur le morceau de textile, m’excitant ainsi davantage.

Si un jour, on m’avait dit que je banderais par la simple satisfaction de faire une fellation, je ne l’aurais jamais cru.

Pourtant, me voilà aujourd’hui, en train d’enlever le sous-vêtement de mon leader.

Son regard sombre et désireux s’attache au mien, et d’un sourire taquin, je lape son érection dans toute sa longueur. Un long et puissant râle animal sort de sa gorge, et je pouffe de rire, tout en suçotant et mordillant son prépuce. Mes cheveux se font tirailler par sa forte poigne, et d’un coup de rein de sa part, j’avale sa verge jusqu’à la base.

_ M-mon Dieu, S-Seok, gémit-il, en se cambrant.

J’étire les lèvres, tout en effectuant mes va-et-vient, les mains appuyées contre ses cuisses, pour tenter de calmer son incontrôlable bassin.

_ Tu parles de moi, mais toi non plus tu n’es pas très silencieux, admis-je, tout en massant ses testicules.

_ Tu as raison, grogne-t-il. Redresse-toi, ordonne-t-il gentiment.

Je m’exécute, et le laisse se positionner sur le côté.

_ Je sais comment nous faire taire, confie-t-il, en tapotant l’espace à côté de sa tête. Place tes jambes ici, moi aussi je veux te goûter, conclut-il, sérieux.

Mon estomac se tord dans tous les sens, et une boule se coince dans ma poitrine.

Bordel de merde, je crois que Hyunwoo va me faire une fellation.

Le coeur sur le point d’exploser, je me déplace et approche mon sexe, tout juste dévêtu, face à son visage. Les joues rosies, je me concentre sur son entre-jambes, et fond sur celui-ci sans plus ample réflexion, alors que mon amant lui, écarte mes cuisses, avant d’avaler lui aussi mon érection suppliante dans sa totalité.

_ O-oh, c’est p-pas vrai, couiné-je, légèrement tremblant.

_ Ta bouche, autour de moi Hoseok, place-t-il, pour me faire taire.

Cette phrase si osée me fait gonfler plus encore, et sensible comme jamais, je sens mon membre pulser contre l’intérieur de ses joues.

Il me pompe si puissamment que je n’arrive à rien d’autre qu’à gémir autour de lui.

Ses mains tiennent fermement mes fesses, et je ne peux retenir mes hanches de foncer à la rencontre du fond de sa gorge.

Bloqué, la bouche pleine, il active à son tour le bassin, me laissant ainsi me concentrer uniquement sur le plaisir que je ressens, et qui me déroute énormément.

J’ai envie de hurler ma jouissance, c’est si frustrant.

Ses lèvres douces et moelleuses tapent contre la base de mon sexe, jouant de sa langue autour de moi.

La tête me tourne, et alors que je jouais de mes dents autour de son érection gonflante en moi, mon point de non-retour est atteint.

Son gland fonce encore et encore contre le fond de ma bouche, le faisant vibrer autour de moi dû à ses grognements.

Cette sensation est étrange, mais bizarrement, très agréable aussi.

Maintenu fermement contre ses cuisses, je creuse des joues tout en serrant les lèvres, alors que mon corps est pris de spasmes irréguliers.

Il mordille mon prépuce, et d’un même mouvement, j’essaye de repousser son bassin, pour pouvoir me retirer.

Un filet de liquide indéterminé s’échappe d’entre mes lèvres, et je m’efforce de ne pas crier comme je voudrais le faire.

_ H-Hyun. Oh, p-putain, grogné-je à mon tour. Je vais venir Hyun-nie.

Il se retire après la fin de ma phrase, et enlace ensuite mon sexe au bord de l’explosion de sa main.

Celle-ci me branle vivement dans la seconde, alors que de son autre main, il prend un mouchoir posé sur la table de nuit, pour le placer à l’extrémité de mon gland.

_ Seok, tes gémissements, prévient-il en arrêtant toutes actions.

Frustré de cet arrêt soudain, je couine et avale avec empressement sa verge, la faisant taper directement dans le fond, avec brusquerie.

_ Putain, s’exprime-t-il, en reprenant de suite ses puissants coups de poignet.

Les ongles plantés dans sa cuisse, et les doigts de ma main libre autour de sa base, je jouis comme jamais je ne l’avais encore fait.

Il n’y a pas à dire, c’est cent fois meilleur avec un homme.

Bon sang, j’ai perdu tant d’années.

Une fois calmé et essuyé, il embrasse avec tendresse mon sexe, avant de bouger à nouveau contre moi.

Tout en le masturbant, je lèche et aspire ses testicules, et m’amuse à l’entendre gémir le plus silencieusement possible. Il place un nouveau mouchoir contre son propre prépuce, et mordille ses divines lèvres pour se contrôler, pendant que je m’active toujours à le chouchouter.

Après plusieurs autres manipulations, il finit par éjaculer, dans un cri étouffé adorable.

Je me redresse juste après l’arrêt de ses tremblements, et l’observe reprendre son souffle, l’esprit apaisé et un sourire sans doute niais sur le visage.

Ses yeux sont toujours clos, son front est tout transpirant, et je m’amuse à replacer correctement ses quelques mèches folles.

J’essaye en même temps de détendre ma mâchoire douloureuse, pendant qu’il remonte la couette sur nos corps nus et collants, avant d’enlacer ma taille, et de poser de manière chaste ses lèvres sur les miennes.

_ Bonne nuit princesse, marmonne-t-il, déjà ensommeillé.

_ Bonne nuit leader, pouffé-je, en posant mes mains contre son torse chaud et confortable, le visage collé à son cou.




Affalé sur le banc qui n’a pas accueilli que des fesses habillées, je me repose comme un vieux paresseux, après ces longues heures d’entraînement intensif.

_ Ça vous dit une pizza ce soir ? suggère Kihyun, assis sur le parquet froid.

_ Oui ! hurle MinMin, avec un sourire angélique collé sur le visage.

_ Double oui ! surenchérit Joo.

_ Triple, s’amuse à dire le plus jeune, en levant la main.

_ Toujours partant, conclut Hyungwon, allongé comme un déchet sur ce même sol.

_ Hoseokkie et moi, on va s’entraîner encore un peu, explique le seul être inhumain encore debout.

_ Ok, ok, lance avec nonchalance le plus petit, en se levant pour rejoindre les douches. Ne rentrez pas trop tard, d’accord ?

_ Promis, réponds-je, toujours allongé sur le banc, la tête posée sur les cuisses de Jooheon.

_ Hyung, hyung ! s’écrie Kyunnie. Est-ce que je peux rester avec vous ? s’enquit-il, en tapant dans ses mains, comme un enfant sage.

_ Même pas en rêve, souffle le leader, en partant vers la table, pour y chercher une serviette et de l’eau.

_ Tu es déjà bien trop insupportable à la salle de sport, râlé-je, le bras posé sur mes yeux.

_ Mais, pleurniche-t-il. Vous êtes trop méchants.

_ On sait, on sait, méchants mais sexy, précise Hyunnie.

_ Exactement ! s’enjoue le gamin.

_ Donc, soupiré-je. Pas de Changkyun avec nous ce soir.

_ Vous allez le regretter, boude-t-il. Demain, je vais être encore plus insupportable que d’habitude ! conclut-il, en partant lui aussi vers les douches.

Je soupire à nouveau, amusé malgré moi, et souris à Hyunwoo une fois que la salle ne contient plus que nos deux corps.

Je l’observe via le miroir, en train de boire près de l’enceinte principale.

Sa pomme d’Adam monte et descend si sensuellement.

Son petit short me titille le bas-ventre, son t-shirt sans manches me fait lui aussi fourmiller, et ce corps transpirant aux muscles saillants ne cessent de me remémorer nos indescriptibles parties de sexe.

_ Hyun, soupiré-je, après une éternité à ne rien faire à part le dévorer du regard. Il faut qu’on fasse quelque chose pour Changkyun, c’est plus possible.

_ Je sais, c’est ce que je me disais aussi, marmonne-t-il, en soulevant mes jambes, pour s’asseoir en dessous. Il devient insupportable, et ses phrases et actions commencent à sérieusement me mettre mal à l’aise.

_ Il faut qu’on lui donne une bonne leçon, tenté-je de réfléchir. Quelque chose qui lui fasse comprendre qu’il exagère.

_ Tu veux qu’on fasse quoi, qu’on se mette à l’embêter, comme lui fait avec nous ? pose-t-il, en arquant un sourcil.

_ Oui, ce n’est pas bête, songé-je. Ce serait marrant si on arrivait à le prendre à son propre jeu, souris-je malicieusement.

_ Tu veux dire quoi par là ? demande-t-il, en fronçant les sourcils cette fois.

_ J’imagine qu’il doit avoir des pulsions à assouvir lui aussi, je me trompe ?

_ Attends, est-ce que tu envisages sérieusement de faire des choses avec lui ? questionne-t-il, suspicieux.

_ Il est jeune, je suis certain que sa libido dépasse très largement la nôtre, conclus-je. Si ses aînés réalisent sa demande, je suis sûr qu’il se rendra enfin compte que ses paroles peuvent avoir des répercussions, essayé-je de lui faire comprendre.

_ Donc, c’est bien ce que je dis, explique-t-il. Tu veux qu’on fasse des trucs avec lui.

_ Je me dis que ça peut être marrant à expérimenter. Et puis, on sera tellement satisfait de le voir si choqué. Pour une fois, je suis sûr qu’il ne trouvera rien à dire, pouffé-je, amusé rien qu’à l’idée d’imaginer tout ça. On fait bien ça juste pour le plaisir et pour passer le temps toi et moi, conclus-je. Je suis sûr qu’à trois ça pourrait être encore plus amusant et excitant.

_ Si tu veux, dit-il simplement, en hochant les épaules, buvant une dernière gorgée d’eau.

_ Parfait, souris-je, en applaudissant à mon tour comme un idiot satisfait. Demain, on mettra notre plan à exécution. En attendant, murmuré-je, en me redressant, pour entourer sa nuque de mes bras, mon souffle se répercutant contre ses lèvres. On peut passer le temps rien que tous les deux.

Mon regard fiévreux se bloque dans le sien, cerné, alors que je caresse timidement ses abdos de mes doigts.

Son nez se colle au mien, et après plusieurs secondes à se dévorer mutuellement du regard, sa bouche se pose sur la mienne, pour m’offrir un baiser chaste et chaleureux.

_ Seokkie, chuchote-t-il, le front touchant son jumeau, les mains posées sur mes joues brûlantes. On l’a déjà fait ce matin dans la salle de muscu, et dans la douche, précise-t-il, les paupières closes. Répétons cette danse, s’il te plaît.

_ D-d’accord, cédé-je, en faisant la moue. Mais après avoir répété “Mirror”, tu me prendras contre ses miroirs, susurré-je, avant de mordiller son lobe d’oreille, les mains agrippées à ses fesses fermes et rebondies juste ce qu’il faut.

_ Tu es infernal, lève-t-il les yeux au ciel. Je t’ai vraiment rendu insatiable, râle-t-il, le sourire aux lèvres.




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_ Hoseok hyung, je t’en prie, étouffe-moi de tes bras.

_ Kyun, quand est-ce que tu vas arrêter avec ces remarques gênantes ?

_ Ok, c’est bon, tu m’énerves déjà ! Puisque tu tiens tant à ouvrir la bouche, ce matin, tu vas le faire utilement.

_ Tu veux toujours avoir le dernier mot Im Changkyun, pas vrai ?

_ Là tout de suite, ce que je veux vraiment, c’est vous sentir en moi.

_ Au fait, demain c’est notre dernier jour de repos, vous êtes chaud pour un nouvel entraînement de sport ?

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_ Hoseokkie ? m’appelle mon amant, la tête passant par l’entrebâillement de la porte menant à ma chambre. Je peux entrer ?

_ Bien évidemment, souris-je, allongé dans mon lit. Tu n’as même pas besoin de demander.

Il me sourit délicatement, et se presse à me rejoindre.

Une fois glissé sous la couette, à mes côtés, ses bras enlacent avec habitude mes hanches, son menton se pose sur mon crâne, et ses mains caressent mon dos, avec douceur et tendresse.

Ma tête se niche avec automatisme au creux de son cou, et le sourire aux lèvres, je lui embrasse cette peau sensible et fine qui m’attire comme un aimant.

_ Est-ce qu’on peut parler de ce qu’il s’est passé ce matin ? demande-t-il, hésitant.

_ Bien sûr, le rassuré-je immédiatement. Dis-moi.

_ Est-ce que, bredouille-t-il, tout en resserrant sa prise autour de moi. Est-ce qu’on va recommencer, à le faire, avec lui ? pose-t-il, l’air timide et peu confiant.

_ Honnêtement, je ne pensais pas que ça irait jusque-là, avoué-je, en trifouillant son t-shirt, les lèvres posées de temps à autre sur son épaule, son cou et sa mâchoire. C’était très excitant parce que c’était nouveau, et je ne pense pas regretter, confié-je. Mais je ne pense pas qu’on recommencera. C’était bien trop épuisant. M-mais si tu tiens à recommencer, alors je te suivrai, lui assuré-je.

_ Je ne veux plus recommencer, se contente-t-il de dire, avant d’embrasser mon front. Je n’ai pas aimé qu’il te touche, comme moi je peux le faire, murmure-t-il, le coeur battant tellement fort, qu’il se répercute contre moi. Je ne veux plus que quelqu’un d’autre que moi te fasse ce genre de chose Seokkie, je n’aime pas ça, pas ça du tout.

_ Hyun, soufflé-je, en me redressant, pour lui caresser la joue de mon pouce, le regard triste et ému bloqué dans le sien, attristé et gêné.

_ Je sais que tu considères notre relation comme uniquement charnelle, mais, soupire-t-il, le regard fuyant. Ce n’est pas ce que moi je veux. Je ressens bien plus de chose qu’une attirance physique.

_ Je, bafouillé-je, la gorge nouée et les yeux humide. Je n’osais pas t’en parler, m-mais, je l’ai détesté pour ce qu’on a fait ce matin. Je n’aurais jamais dû proposer cette idée, c’était stupide, avoué-je, la voix brisée par les larmes que je retiens avec difficulté. Te voir l’embrasser, le caresser, le pénétrer. S’il te plaît Hyunwoo, pleuré-je silencieusement, le visage de nouveau collé à son cou. Ne regarde, touche, et aime que moi. Je ne le supporterai plus si cela devait se reproduire.

_ C’est promis Hoseok, intervient-il sans l’ombre d’une hésitation. Je t’aime.

_ Moi au-aussi, je t’aime, Hyunnie, bafouillé-je, le sourire aux lèvres et le rouge aux joues.

Ses bras m’étouffent pratiquement tant la force qu’il exerce autour de moi est forte, mais je ne dis rien, parce que j’apprécie beaucoup trop ce moment pour le gâcher par quoi que ce soit.

_ Tu penses qu’il acceptera sans râler ? demande-t-il, après une éternité de caresse et baiser sur mes cheveux.

_ Il n’aura pas le choix, pouffé-je. Et puis, je suis sûr que quelqu’un d’autre dira oui avec grand plaisir si jamais il vient à être en manque, ris-je de bon coeur, le nez toujours collé à son cou.

_ Tu as raison, ricane-t-il. Mais ça, ça restera entre eux. Nous, en attendant, ne pensons qu’à nous, conclut-il, en m’embrassant amoureusement.



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