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Nul autre que Lui -T 1

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Summary

"Nul autre que lui" est une histoire qui mêle drame et romance dans l'univers d'une famille conservatrice et aisée. Deux amis de longue date, liés par une complicité fusionnelle. Depuis dix ans, elle est éprise de lui, mais il est aveugle à ses sentiments. Elle est sa confidente, son soutien inconditionnel, tandis qu'il reste le rêve et l'obsession qui hantent ses pensées. Cependant, leur relation est mise à l'épreuve lorsque le destin les sépare : une mutation professionnelle oblige Guillaume à partir à 800 kilomètres. Mais quinze jours avant son départ, il découvre cet amour secret dont il est l'objet et prend peu à peu conscience? de la réciprocité des sentiments que Lisa éprouve à son égard. Une nuit d'orage, une nuit d'amour intense marque un tournant dans leur histoire. Cependant, la mutation et la distance auront bientôt raison de leur amour contrarié, plongeant Marie-Elisabeth dans un abîme de chagrin. Neuf mois plus tard, un choc vient bouleverser leur existence. Une naissance catastrophique : Lisa a fait un "déni total de grossesse". Cette naissance inattendue ajoute une nouvelle couche de complexité à leur relation déjà tumultueuse. Plongez dans cette histoire où les destins s'entremêlent, révélant les tourments de deux âmes liées par un amour profond et complexe. Découvrez les obstacles qu'ils devront surmonter, pour enfin etre heureux.

Genre:
Romance / Drama
Author:
betty.B
Status:
Complete
Chapters:
34
Rating:
4.8 16 reviews
Age Rating:
18+

Premier Amour

(Marie-Élisabeth) :

La sonnerie qui marquait la fin du dernier cours de l’année sonna. On était mercredi, les cours terminaient à midi. Le pensionnat St Maxence où Marie-Élisabeth avait étudié depuis la 6ème fermerait ses portes pour l’été. Mais elle ne serait pas là, à la rentrée prochaine.

Elle avait passé les épreuves du BAC quelques jours plus tôt et les résultats arriveraient début juillet. L’an prochain, elle irait dans à la faculté de droit à Cholet et se lancerait dans des études pour suivre la même voie que son père qui était un avocat de renom. Ce dernier ambitionnait pour sa fille, qu’elle reprenne son cabinet à l’issue de ses études.

Elle y prendrait une colocation avec ses deux meilleures amies Laure Roussel et Cindy Barstoly. Ses amies avaient déjà trouvé la colocation à Cholet, et une chambre se libérait justement à la rentrée pour elle. Marie-Élisabeth Duval, plus couramment appelée « Lisa » était une jeune fille douce et réservée, très sérieuse et travailleuse.

Elle n’était pas très populaire, dans ce lycée strict où elle avait été pensionnaire durant 6 ans. La seule manière dont elle se démarquait, c’était par l’excellence de ses résultats scolaires et par ses talents dans les matières artistiques, que le pensionnat enseignait en option, en particulier la peinture, le théâtre et le piano.

Deuxième d’une fratrie de quatre, elle avait un frère de 6 ans son aîné, Jérôme, qu’elle adorait et qui était son modèle et son « pilier ». Ainsi que deux sœurs cadettes, Madeleine et Juliette, respectivement âgées de 16 et 11 ans et demi.

Elle n’avait que peu d’amis à St Maxence, ses vrais amis avait tous au moins deux ou trois ans de plus qu’elle. Cela avait toujours été ainsi, Marie-Élisabeth avait toujours rechercher la compagnie de personne plus âgées qu’elle. Cela était dû à sa précocité. Mais surtout à son amour pour Guillaume Vaillant. Comme ce dernier, il avait 6 ans de plus qu’elle, et était le meilleur ami de Jérôme depuis le cours préparatoire.

Pour qu’il s’intéresse à elle, elle avait toujours voulu grandir plus vite, espérant un jour sortir de l’impasse où se trouvait sa relation avec lui, depuis qu’elle le connaissait. Lui, la voyait comme la « petite sœur de son meilleur ami ! » Elle comme son premier et unique amour, l’homme de sa vie...

Quand elle sortit de l’établissement, elle chercha des yeux sa cadette qui lui fit signe et lâcha ses copines dans un sourire et un joyeux « bonnes vacances ! »

Tout en discutant, elles remontèrent la rue qui menait à la gare. Elles arrivèrent sur le quai qui affichait le départ pour Angers, dix minutes avant que le TER arrive.

Quand il s’arrêta en gare, elles montèrent dans le wagon de tête. Une fois installées face à face dans leurs sièges, Madeleine sortit leurs sandwichs et leurs boissons de son sac et elles déjeunèrent avec appétit.

Le trajet jusqu’à Angers mettait environ trois quart d’heure. Aussi l’adolescente une fois l’estomac plein, eut tôt fait d’abandonner sa sœur ainée pour jouer sur son smartphone. Marie-Élisabeth sourit avec bienveillance et se cala dans son siège. Elle ferma les yeux, son cœur battait douloureusement dans sa poitrine à la perspective de revoir son beau héros.

Un petit bip annonça l’arrivée d’un message entrant.

« Vous n’avez pas manqué votre train ? », demandait Guillaume.

« Non, on est dedans on sera à Angers dans 30 mn environ. »

« Super ! Je me mets en route, hâte de te serrer dans mes bras, fillette ! A tout à l’heure. »

« A toute, Géant vert ! »

Marie-Élisabeth laissa retomber sa tête sur le dossier, dans un soupir éperdu.

A 9 ans quand Guillaume avait demandé le baptême, sous l’impulsion de Jérôme. Il avait fallu trouver un parrain et une marraine. Guillaume n’avait ni oncle, ni tante, ni famille proche, pour tenir ce rôle. Jérôme avait donc proposé Alexandre et Aurore Duval, ses propres parents ! Ceux-ci avaient accepté très volontiers de remplir ce rôle auprès du petit garçon. S’engageant du même coup à être toujours là pour lui, en cas de besoin. Ils n’avaient aucune idée à l’époque de l’importance qu’ils auraient ensuite dans la vie de ce dernier.

En effet la vie n’avait pas fait de cadeau à Guillaume ! À dix ans soit six mois après son baptême, un premier drame avait bouleversé sa vie d’enfant. Sa petite sœur de 5 ans était décédée d’une méningite cérébro-spinale qui l’avait emportée en deux jours à peine... Deux ans plus tard, il avait perdu son père, qui était pompier. Ce dernier avait péri dans une explosion, dans l’exercice de ses fonctions, le laissant à la charge de sa belle-mère « Sandra » qui restait son unique famille.

Mais cette dernière avait sombré dans la dépression et les excès, laissant Guillaume livré à lui-même. C’est à quatorze ans que le pauvre adolescent, avait atterri dans sa vie et sa famille pour 18 mois. Lorsque Sandra avait dû partir se soignée en cure.

Alexandre et Aurore avaient tenu à accueillir leur filleul pour lui éviter de partir en famille d’accueil. Elle venait alors d’avoir 8 ans. Instantanément, elle avait eu un béguin malgré son jeune âge, pour ce pauvre adolescent, malmené par la vie. Malgré tout ce qu’il avait souffert en 4 ans, il n’avait rien d’un ado en révolte.

Et ses grands yeux bleu-vert étaient d’une incroyable douceur quand ils s’étaient posés sur la petite fille qu’elle était alors. Très vite, elle l’avait suivi partout recherchant sa compagnie et son attention de mille façons. Sans qu’il ne la lui refuse jamais...

Les années étaient passées, et Guillaume restait attacher à la famille Duval, qui était véritablement devenue sa famille de cœur et sa planche de salut. Ils compensaient, par leur soutien et leur affection, les manques dont il souffrait auprès de Sandra Vaillant. Guillaume était devenu un jeune homme, et elle une adolescente. Mais au lieu de s’atténuer son béguin d’enfant avait viré en un amour exclusif et ardent dès l’âge de 13 ans.

Depuis lors elle n’avait jamais été capable de se détacher de cet amour à sens unique... Lui, l’aimait comme une petite sœur de substitution. Elle avait un an de moins que celle qu’il avait perdue. Elle l’aimait comme l’homme de ses rêves, de sa vie...

Aujourd’hui alors qu’elle allait sur ses 18 ans, elle restait toujours bloquée, accrochée à ce premier et unique amour, son cas semblait désespéré !

Le train arriva à 13 h 15 à la gare d’Angers. Quand les deux sœurs descendirent du train, Guillaume était déjà sur le quai à Les attendre. Marie-Élisabeth aurait reconnu entre mille sa haute stature et sa corpulence athlétique. Du haut de ses 1 m 95, Il était d’une beauté à tomber à la renverse, Et en imposait autant par sa stature de géant, que par sa musculature puissante, ajouté à cela un visage aux trait virils, un regard bleu-vert intense, propre à faire se pâmer toutes représentantes de la gent féminine de 7 à 77 ans.

Dès qu’il les vit, il sourit aux deux sœurs. Madeleine se faufila dans la foule des passagers et fit un signe à Guillaume qui le lui rendit. Mais Marie-Élisabeth fut ralentie par une dame, qui lui mit sa valise à roulettes dans les jambes en pilant juste devant elle, manquant de la faire tomber. Sa cadette avait déjà sauté dans les bras de guillaume, que Marie-Élisabeth se stoppait net, après avoir bousculé la dame à la valise, qui la disputa.

Elle s’excusa bien qu’elle ne fût pas en tort, et la contourna pour se diriger droit vers Guillaume. Il l’observait, et se moqua légèrement d’elle, dans un rire qu’il ne cherchait pas à dissimuler. Le cœur chaviré de retrouver le timbre grave de son rire, elle se précipita dans ses bras juste à l’instant où ils les lui ouvraient pour les refermer sur elle.

  • Guillaume !

Il la souleva de terre comme si elle n’avait pas pesé plus lourd qu’une poignée de cerises. Il embrassa son front avec une indicible affection, et elle se suspendit à son cou, heureuse, si heureuse de le revoir !

  • Je t’ai manqué fillette ?
  • Tu n’as pas idée ! dit-elle en posant une bise sur sa joue un peu rugueuse.

IL la laissa glisser au sol et elle retrouva la terre ferme. Elle recula un peu, et croisa ses yeux qui brillaient de tendresse et de malice.

Elle s’écarta de lui cherchant la voiture de sa mère des yeux et esquissa un pas vers le parking de la gare. Mais il la saisit promptement par son sac à dos pour la stopper et la tirer en arrière dans un rire.

Puis il la déchargea du sac à dos, ainsi que de son sac de voyage qu’elle venait de ramasser au sol. - Laisse-moi ça, Lisa tu vas te casser le dos ! Elle lui céda les deux sacs , et il prit ceux de Madeleine également !

Quinze minutes plus tard, la voiture se garait devant la villa des Duval. Une belle bâtisse bourgeoise dont le père de Marie-Élisabeth avait hérité de son grand-père 25 ans plus tôt et qu’il avait rénovée.

Pour Marie-Élisabeth, comme pour les membres de sa famillec’était la maison du bonheur, car elle y avait toujours vécue, et son enfance avait été merveilleuse.

Guillaume habitait chez eux depuis la mort de Sandra Vaillant, survenue 8 mois plus tôt. Alexandre lui avait prêté gratuitement une petite dépendance dans le fond de son jardin, qu’il avait autrefois aménagée en studio pour la mère d’Aurore. Et qui ne servait plus depuis plusieurs années.

Le petit studio en question faisait environ 30m2 et était déjà meublé, ce qui avait permis à Guillaume de ne pas être seul après son deuil. Et de ne pas avoir à rester dans la maison de sa belle-mère après son décès. Chose inenvisageable, vu qu’elle y était décédée.

Une nouvelle fois, il avait bénéficié du soutien indéfectible de ses parents et de son frère, et avaient trouvé le réconfort auprès d’eux. Auprès d’elle !

Cette dernière épreuve, la plus cruelle. Puisqu’il était sans plus aucune famille, avait permis enfin à Marie-Élisabeth de se démarquer aux yeux de son grand amour. Elle avait été omniprésente auprès de lui, par son écoute et son soutien. Leur amitié en était sortie grandie avait pris un tour fusionnel. Elle jeta un œil en coin vers le jeune homme qui défit sa ceinture, il lui sourit.

Madeleine qui était sur le siège arrière descendit pour courir vers la maison retrouver leur mère et la petite Juliette qui étaient dans la maison. Elle resta encore un instant sur son siège et son regard croisa les yeux clairs du jeune homme.

  • Comment tu vas, toi ? demanda-t-elle avec un doux sourire tout en effleurant son bras musclé du bout des doigts.
  • - Bien !... Mieux, beaucoup mieux ! Mais j’ai besoin de parler. Tu ne veux pas qu’on sorte tous les deux ? on pourrait aller faire un tour, faire un ciné, une balade et discuter ?
  • D’accord, mais quand ? tu travailles ce soir ?
  • Non j’ai fait des heures supplémentaires et je ne travaille pas cette nuit. Je reprends demain soir à 18 h
  • Très bien, alors maintenant, si tu veux... je vais demander à maman, si elle n’a pas besoin de moi ? Mais normalement ça devrait passer.
  • Merci Lisa...

Il posa une nouvelle fois un baiser sur son front et elle sourit. Ils sortirent de la voiture et rentrèrent dans la maison, Juliette arriva comme un boulet de canon et sauta dans les bras de sa grande sœur pour l’embrasser.

Marie-Élisabeth la serra affectueusement sous l’œil bienveillant de Guillaume qui souriait, ne quittant pas son amie des yeux. Puis, elle reposa sa petite sœur au sol et alla à la rencontre de sa mère pour l’embrasser avec tendresse.

Marie-Élisabeth était la réplique en plus jeune de sa mère : même traits de visage fins et empreints de douceur, même yeux bleu clair, même silhouette fine et élancée, même cheveux châtains ondulés. La seule différence résidait dans la coupe de cheveux : la mère arborait un carré long, tandis que ceux de la jeune fille lui tombaient sur la taille.

Cette coquetterie féminine faisait pâlir d’envie toutes ses copines, tant ses cheveux étaient soyeux et brillants. Le caractère doux et plein de tendresse, qui était le trait principal d’Aurore, se retrouvait chez sa fille de manière encore plus flagrante en raison de sa jeunesse.

La tendre maman avait fait des cookies avec l’aide de la petite Juliette et les posa sur la table pour ses filles et Guillaume. Elle proposa ensuite du café à Guillaume et Marie-Élisabeth.

Après avoir parlé un peu des examens du bac et des résultats qui arriveraient bientôt, Guillaume demanda :

  • Marraine, je peux t’enlever Marie-Élisabeth ? On voulait au ciné et on ira chercher Jérôme à la caserne à 18 heures.

Aurore regarda Marie-Élisabeth qui la supplia du regard.

  • D’accord sauvez-vous !

Ils se rendirent à moto au cinéma où le dernier film de Marvel était projeté. Après l’achat des billets, ils constatèrent que la séance débutait à 14h30.

Avec du temps devant eux, ils achetèrent pop-corn et boissons, s’installant dans le hall en attendant la fin de la séance précédente.

Marie-Élisabeth s’installa, Guillaume s’approcha, son bras entourant son cou, la rapprochant de son épaule. Elle avait ressenti depuis qu’elle était descendue du train que Guillaume avait quelque chose d’important à lui dire, malgré son sourire, ses yeux exprimaient une certaine gravité.

  • Dis-moi, demanda-t-elle simplement en se blottissant dans le cou de Guillaume.
  • Te souviens-tu de ma formation de 18 semaines pour devenir infirmier urgentiste ? interrogea-t-il.
  • Bien sûr, tu avais cherché un poste dans une caserne, c’est ça ?
  • Oui, mais pour le moment, rien ne se présente aux alentours d’Angers.

Marie-Élisabeth le fixa, scrutant les profondeurs de ses yeux verts, en attente.

On m’a offert un poste avec logement de fonction. Je commencerais le 31 juillet après mes vacances.

C’est incroyable ! s’exclama Marie-Élisabeth. Quand as-tu appris ça ?

La lettre est arrivée ce matin.

Je suis si heureuse pour toi ! Guillaume, je n’ai jamais douté que les choses tourneraient en ta faveur, que de bonnes opportunités viendraient !

Je ne suis pas certain... J’hésite à accepter. Tu n’as même pas demandé où se trouve ce poste ?

Marie-Élisabeth ressentit un frisson la traverser. Elle savait d’instinct qu’elle n’allait pas aimer ce qu’il allait dire.

Si j’accepte, je serai muté à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, à 800 kilomètres d’Angers.

Un gémissement étouffé monta dans la gorge de Marie-Élisabeth, et dans les yeux de Guillaume, elle lut la suite de cette conversation qu’elle redoutait.

Si loin...

Il hocha la tête.

J’ai seulement quelques jours pour décider.

Qu’a dit Jérôme ?

Il ne le sait pas encore !Quand j’ai appris la nouvelle ce matin, il était déjà parti pour la caserne.

Tu devrais peut-être accepter. Même si c’est loin, tu as tant travaillé pour arriver là. Renoncer maintenant à cette opportunité que tu attendais serait dommage.

Oui, mais c’est la distance qui me chiffonne. Je ne connais personne là-bas, tous mes amis sont ici. Si je refuse, il se peut qu’une autre offre se présente plus tard.

  • C’est possible, mais elle ne sera peut-être pas plus proche géographiquement. Et combien de refus pourras-tu émettre avant de ne plus avoir d’autre propositions ?

Un silence s’installa pendant que Guillaume réfléchissait aux mots de Marie-Élisabeth. Enfin, il soupira.

  • Je ne sais pas... c’est vrai que cette opportunité pourrait vraiment faire évoluer ma carrière. Mais cela signifie m’éloigner de mes amis, de Jérôme, de tes parents... et de toi. C’est un crève-coeur !

Marie-Élisabeth serra les lèvres, combattant l’envie de le retenir. Elle savait que ce serait injuste et égoïste de le lui demander, juste pour le garder près d’elle. Même si elle l’aimait à la folie.

  • Guillaume, je vais être honnête. L’idée que tu partes si loin me brise le cœur. Pourtant, je pense sincèrement que tu devrais saisir cette chance. Tu le mérites, et ce poste est crucial ta carrière. Nous resterons en contact, même si ce sera moins fréquent. On ne t’abandonnera pas, tu le sais, non ?
  • Merci, Lisa. J’ai encore besoin d’évaluer le pour et le contre, et d’en discuter avec Jérôme et ton père.
  • Ils te conseilleront sûrement la même chose ! sourit-elle.
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Teresa Knapp: Getting better!Still feel like you could have gone into more detail in some areas and I see where you left it open at the end for another one!

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