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Une fucking journée

Une FUCKING journée

NEW YORK

Shooting studio

JAY

— Stephanie putain !

Mais qu’est-ce qu’elle est lente, Fuck. Deux ans que je me coltine une assistante aussi lente. Putain de deux ans.

— Tu fais quoi, merde?

— J’arrive Jay ! J’arrive !”

Je la regarde courir misérablement avec mon café Starbucks, ses lunettes trop grandes et son jean baggy. Elle me tend la boisson comme si c’était un oscar.

— Tiens, Jay ton skinny caramel macchiato.

Je prends sèchement le récipient de ses mains et l’inspecte.

— Hmm sans sucre?

— Oui sans sucre.

— Je te crois, affirmé-je en plissant les yeux

— Merci de ta confiance Jay.

— Bon, commençons les gars. Et toi la binoclarde, je sais pas, fais quelque chose. lache-je, tout en lui faisant signe de la main pour la faire déguerpir.

— Oui Jay, pas de soucis. Je pars.

— Pars pas trop loin non plus si j’ai besoin de toi.

— Oui oui. Acquiesce-t-elle en bougeant sa tête de bas en haut très rapidement et court vers la sortie.

Tout en enlevant le peignoir, je mets en évidence mon corps tatoué. Ils savent tous que c’est ma marque de fabrique. Il est rare dans l’industrie de la mode qu’un homme soit aussi rempli d’encre... Soixante-dix pour cent de mon corps en est recouvert… et même certaines parties intimes, pour le plus grand plaisir de ces dames.

Je m’étire et je fais craquer mon cou.

— Arrête ça, Jay. C’est horrible, dit Helena, une de mes photographes préférées.

— Quoi? Qu’est ce qui est horrible?

— De ce bruit là, tes os qui craquent..

— Depuis 5 ans que tu me connais, tu devrais savoir que ça me détend.

— En tout cas, pas moi. On est déjà en retard pour envoyer notre shooting à VOGUE US..

— ok ok cool Steph. Tu me connais.

— Je sais, tu es rapide et c’est aussi ton professionnalisme que j’aime.

— Ne perdons pas de temps.

Buvant d’une traite mon skinny, je le pose dans un coin, puis m’allonge sur un tapis de bête de couleur blanche. Les assistants ont choisi délibérément cette couleur pour faire ressortir mes tatouages et mes piercings.

— Bien Jay. Met ton bras plus haut.

— Comme ça?

— Oui, nickel.

Je regarde l’objectif comme si j’allais le baiser.

— Très bien. J’aime ce regard, les filles vont adorer.

Ça, je le sais trop bien.

À chaque clic, je change de position. Naturellement. C’est pareil lors de tous les shows times. J’oublie ma vie, profite de l’instant présent. Je ressens ce rush dans mes veines. Là, je me sens à ma place, vivant.

.— Lève-toi, et courbe ton dos. Prends ce drap pour protéger tes attributs.

— — Tu veux dire mon gros sexe ?

— Putain Jay ne me fait pas rire.

Je me retiens de la faire chier d’avantage. Et oh combien je suis fort à ce jeu. Mais je la respecte suffisamment pour exécuter sa demande comme un gentil toutou.

— Et là? C’est bon comme ça?

— Voilà mec, encore une dizaine de poses et on est bon.

— Ok très bien.

Au bout de vingt-cinq minutes, je suis libéré de mon engagement. Je peux ENFIN finir mon café. Je remets mon peignoir et Helena me fait signe de la main pour regarder à l’écran l’ordinateur.

— Voilà Jay j’ai au moins une dizaine de photos exploitables pour VOGUE. Tu aimes lesquelles ?

J’entends des voix au loin, derrière la porte du studio. Elle a un hublot qui me permet de voir l’arrière de la tête d’une femme aux cheveux ondulés châtain et blond. J’essaie de me concentrer sur son image, attendant qu’elle se retourne.

— Jay?

Toujours rien. Dommage, je suis intrigué. C’est la première fois que je l’aperçois ici.. Sa tête disparaît comme elle est apparue.

— Jay?

— Hein pardon, tu disais?

— Tu faisais quoi?

— J’étais dans mes pensées, excuse.

— Donc je disais, lesquelles tu préfères ?

Je regarde à l’écran et de mon index droit, lui montre mes préférées.

— La 1 et 5. Elles sont bien, en tout cas pour moi. Tu vois la première est pas mal avec la main sur mon front. Elle fait ressortir mes piercings au nez et à la lèvre.

— Oui tu as raison c’est pas mal. J’aime aussi la 6. Écoute VOGUE aura le choix entre ces 3 photos.

— C’est un bon choix.

— Oui, c’est ce que je pense aussi.

— Suis-je libre?

— Oui, tu peux partir.

ENFIN libre.

— Stéphanie !! l’appelé-je d’une voix autoritaire.

Je la vois courir vers moi, arrivant de la porte hublot avec mes affaires.

— Merci, tu peux en disposer.

— Tu as encore besoin de moi?

— Je t’appellerai si jamais. Là, je me casse.

Lorsqu’elle s’éloigne, une question me vient à l’esprit.

— Stephanie?

L’assistante se retourne lentement.

— Oui, Jay?

— Tu connais la fille aux cheveux blonds?

— Elle vient d’arriver. C’est la nouvelle assistante des photographes de l’agence.

— Ah

Encore une nouvelle à tourmenter pour mon plus grand plaisir, et aussi, celui de ma bite.

— N’y pense même pas Jay; dit Helena.

— Mais je ne suis pas un monstre ! Enfin !

Elle se met à hurler de rire tandis que mon assistante reste bouche bée.

— Quoi encore?

— Je t’adore Jay mais tu es le pire homme que j’ai connu de ma vie.

— Pas faux et je l’assume

— Au moins ça.

— Pars Stéphanie, allez oust à demain; la chassé-je d’un signe de la main.

— Oui oui, à demain.

Encore une fois, elle s’éloigne au pas de course.. Quand est-ce qu’elle marche?

Je commence à me rhabiller et porte mon jean Diesel déchiré bleu, mon t-shirt préféré en col V gris ainsi que mes chaussures de motard noir. La fin du printemps à New York est chouette.

— Tiens Jay, tu avais posé ton perfecto sur la caisse là bas; m’annonce Helena.

— Ah merci meuf, je t’en dois une.

Je reprends mon perfecto et le mets sur mes épaules.

— Tu vas où aujourd’hui?

— Je ne sais pas. Voir Pedro?

— Tu rigoles, tu vas encore t’en mettre une !

— Et?

— Quand-est ce que tu vas te poser, mon ami?

Je me mets à rire fortement jusqu’à m’étouffer.

— Tu sais être drôle quand tu veux.

— Franchement

— onne chance pour elle

— Certainement, mais peut-être que tu deviendrai moins con.

— Je crois que ma maladie est incurable

— Très bien à demain alors.

— uais c’est ça”

Je me retourne et me casse. Ce qu’elle ne sait pas c’est que j’ai un secret. J’ai un mode de vie dépravé. Je suis addict au sex violent. Je ne sais pas faire l’amour, je ne sais que baiser. Plus c’est fort, mieux c’est. Evidemment, elles sont toutes consentantes. C’est l’opposé d’une vie rangée que je ne désire absolument pas.

Avant d’aller voir mon pote, je regarde dans mon portable les numéros de filles disponibles. J’ai même crée un répertoire spécial “fucking”. Si je consulte bien, je dois en être à cinquante. Elles savent toutes que si j’appelle c’est maintenant ou jamais. Et il est rare qu’elles disent non.

Alors la belle brune que j’ai rencontrée en boite ? Non, pas elle. C’était chiant à mourir. La petite menue qui m’a sucé la bite à en mourir ? Pas mal, ça. Et celle qui mettait du cuir ? Ah putain, grave. J’ai envie de pénétrer jusqu’à m’endormir. Son nom ? Bettina? Betty ? Ah putain non, je l’ai !, Bethany ! Trouvé ! J’appuie sur son numéro.

— Bethany?

— Jay?

— Ouais ça fait un bail. Je te veux maintenant.

— Là maintenant? je suis encore au travail.

— C’est maintenant ou jamais.

J’entends un petit silence et au bout de quelques secondes, elle souffle.

— Ok, je trouverai une excuse. J’arrive dans 15 min.

— Donne-moi déjà ton adresse.

– Tu sais comment faire avec moi ? lui demandai-je pour être sûr que tout se passe comme prévu.

— Oui Jay

— Très bien à tout”

— Ok !”

J’en bande déjà. Je cours en direction de ma moto tout en sentant la vibration de mon portable, dans la poche de mon jean, indiquant que j’ai reçu l’adresse de Bethany.

Je monte sur la selle et d’un coup de pied, démarre le kick tandis que ma main active le contacteur. Je bouge le levier. Me voilà en direction de SoHo pour une petite baise avant me perdre dans l’alcool.

Au bout de 15 min, j’arrive devant son appartement. Je me gare sur une place de parking. Les mains dans les poches, la bite déjà tendue dans mon jean. Je ne serai même pas surpris d’avoir du pre-cum, rien qu’en pensant à sa chatte.

Je monte les escaliers jusqu’au 4ᵉ étage et ouvre la porte sans frapper. Bonne fille, elle n’a pas verrouillé.

Je la vois déjà en place. Les fesses en l’air et son visage sur le matelas. Elle est déjà mouillée.

— Bonne fille Bethany; lui souffla-je en lui caressant les cheveux avant de les tirer fortement en arrière.J’aime ce contrôle. Je domine ou elles sortent de ma vie. Tel est le contrat tacite entre elles et moi.

Elle commence à gémir sous ma prise.

De mon autre main, je lui enlève son string. Je me contrefiche de sa tête. Elles se ressemblent toutes. J’arrache le petit papier du préservatif que j’enfile immédiatement.

— Je vois sa chatte mouillée comme jamais

— Oui Jay

— Ta gueule ; ordonné-je, j’aime les femmes qui crient mon nom c’est tout ce que je te demande

La tête dans l’oreiller, elle me fait signe.

Je caresse l’arrière de ses cuisses déjà tremblotantes à mon toucher. J’aime tant le contact de la peau. Si chaude, si douce.

Lentement, je commence à lui donner des fessées. Elle contracte ses mains dans l’oreiller. Rien que de me montrer ses fesses en l’air est déjà un acte de soumission. Putain, je vois ses pêches rougir. J’enlève mon haut. J’envoie en l’air mes chaussures. Grave excité, ma bite est déjà prête à assouvir ma soif. Bethany voulait dire quelque chose mais elle se ravise sachant ma punition. Et, elle serait implacable.

Je fais des tapes sur chatte pour la rendre aussi rouge que le reste

“— Hmmmmm; laisse-t-elle échapper.

Elle a de la chance ce n’est pas des mots. J’écarte ses cuisses pour pouvoir m’insérer. Je regarde si elle est prête et observe qu’elle se trémousse, attendant son sort. Sans attendre, je m’enfonce en elle tout en tirant en arrière ses cheveux. Je fais des va-et-vient violents. De ma hauteur je vois sa bouche et ses yeux se révulser. Elle sent la puissance de ma bite

— Oui, Jay. halète-t-elle.

De plus en plus rapidement je sors et rentre avec force. Je sais que j’ai une vie différente et j’ai de la chance de vivre avec des femmes qui l’acceptent. En tout cas, certaines veulent plus, mais c’est la seule chose que je puisse donner. Je suis incapable d’aimer puisque je ne l’ai jamais été moi même.

Je relâche ma prise sur sa tête et la prends à pleine main par les reins. Tout en continuant d’aller de plus en plus vite. Je commence à voir les étoiles. Le sexe est une vraie drogue, elle me détend. Mes couilles tapent l’entrée de son vagin faisant un bruit de dingue.

— Oh, oui Jay je vais jouir.

- Non, je décide, lui ordonné-je en lui tapant les fesses.. Elle essaie de se retenir avec grande difficulté. Je m’amuse à sortir et la faire attendre. Une douce torture.

— Non j’ai bien entendu? Tu as dit non?. Objecte-je.

Elle se retourne comprenant son erreur. La punition. Je sors d’elle et comme le gros connard que je suis, je jouis sur son dos. La laissant frustrée.

Je remets mes affaires.

— Déjà?

— Oui, tu ne m’as pas écouté.

— Je suis désolée.

— Tu n’as pas à l’être. Tu le sais bien, je suis comme ça.

Elle fait la moue en me regardant faire un nœud à mon préservatif vide

— Je dois partir. Salut, peut-être à bientôt

Elle se remet en position assise sur son lit faisant la tête. J’ouvre et je referme la porte sans un mot.

Le pire c’est que je n’ai aucun regret. Si elle accepte, c’est qu’elle connait mon comportement. Toutes veulent Jay le modèle de chez ELITE. La star. Alors je joue le jeu comme je sais si bien le faire.

Je me dirige vers ma moto pour aller voir mon meilleur ami. Par chance, il n’habite pas très loin. Au moins, je passerai une bonne soirée avec lui. Quelques blocs plus loin, je retrouve son bâtiment. Pedro je le connais depuis 10 ans. Il venait d’arriver dans ma dernière année de lycée à Santa Fe. J’étais déjà un des bagarreurs de l’école, Pedro m’a permis de me calmer. Bien qu’il fume de l’herbe comme jamais, il reste un ami important.

— eh mec, te voilà ! encore à baiser hein?

– Hey mec t’es déjà défoncé ! t’en a encore?

— Oui, viens je regarde un super documentaire.

Mon pote est bien le seul à penser que c’est super. C’est de la daube.

- Pedro, brother tu regardes un dessin animé. Nul de surcroît..

— T’es sérieux?

— Oui mec

— Merde, j’ai trop forcé.

— Plutôt oui

Je pose mon manteau sur un de ses fauteuils et mets mes pieds toujours chaussés sur sa table basse.

— T’as un truc à manger? Je l’ai interrogé tout en tirant sur son joint.

— Ouais, j’ai de la pizza

— Euh de quand?

— Je ne sais plus

Je me relève et inspecte la boîte. Comment savoir? À l’aspect et à l’odeur. Au vu de la pizza, je l’ai dit hier. Je prends une part et la mets dans le micro-onde.

— Brother, t’as de la bière. dit-il du salon.

— Merci !

J’ouvre le réfrigérateur et comme tout bon mexicain, il est sérieux avec l’alcool.

— Gracias. Corona !

Je prends deux bières et attends le bip du micro-onde.

DING

Faisant le serveur, je jongle avec la pizza d’une main et les bouteilles de l’autre.. Pedro me voyant ainsi, chope sa boisson au passage..

— Eres la mejor ! dit-il

— de nada

Je m’affale sur le fauteuil regardant à la place de son pseudo-documentaire un match de baseball. Tout en buvant, il me regarde.

— Alors c’était bien?

- non nul. j’ai fini sur elle.

— Franchement gringo, t’es vraiment bizarre avec les filles

— Elles acceptent ou elles se barrent

— Je sais que je t’ai toujours connu comme ça. Mais je voudrais bien savoir pourquoi.

— Putain tu le sais brother.

— Oui à ton passé.

— Voilà. Bon maintenant on peut regarder le match?

— Ok. J’ai encore faim maintenant à cause du joint. On commande?

Je souffle.

— Tu veux quoi?

— Chinois

— Ok je commande. Je reviens.

Voilà encore une fucking journée...

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